• J’ai examiné bénévolement presque trois cent manuscrits pour une maison d’édition.
    Jusque-là je croyais qu’ils me faisaient confiance, lorsque je leur déconseillais d’éditer tel ou tel texte.
    Or, j’ai appris, sans être prévenu, qu’ils éditent un des textes refusés par moi,  sans aucune discussion avec moi ni même me consulter ou m’expliquer pourquoi EUX ils pensent que ce texte leur convient.
    Révulsé une fois de plus par cette absence de communication, par cette omerta, par ce silence, pour la première fois de ma vie j’ai pris congé sans aucune explication. J’ai bloqué sur Facebook tous ceux qui avaient rapport avec cette maison d’édition, et j’ai «  disparu dans la nature « , comme on fait beaucoup de gens avec moi depuis longtemps.
    On finit pas faire comme ceux qui nous ont fait souffrir.
    Je suis très étonné d’avoir pris congé sans explication mais après tout, je comptais pour rien dans ces histoires, je m’étais accordé une importance que je  n’ai jamais eue, si ce n’est en imagination. On m’a «  laissé croire «  que j’avais ma place.

     " Un effacement "  (  188  )


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  • Moi le BéNéVOLAT c'est fini.
    Chaque fois que j'ai aidé une association ou des gens pendant plusieurs mois tout à fait gratuitement et avec ma générosité, mon coeur, ma gentillesse, mon courage et ma bonne volonté, il s'est toujours trouvé à un moment ou à un autre une situation qui a permis de me traiter avec le mépris du à l'homme qui ne demande rien en échange de ses services. Je viens de m'évaporer d'une situation où j'ai donné de mon temps et de mon énergie pendant plus de deux ans. Je crois qu'on peut parler d'ingratitude et de mépris et je suis bien déçu. Je crois qu'on respecte beaucoup plus celui qui exige un salaire et qui l'obtient. Je ne ferai plus jamais rien gratuitement, ça fait plusieurs fois que je prends ma claque en récompense de mes bienfaits
    " Un effacement " ( 189  )


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  • Deux ans que j'examinais bénévolement des manuscrits pour une maison d'édition.
    Ils semblaient me faire confiance, évidemment ils avaient tenu leur distance, malgré mes " approches ".
    J'ai ainsi examiné près de trois cent manuscrits, tous plus mauvais les uns que les autres.
    Jusqu'ici je n'en avais repéré qu'un qui soit digne d'être édité, et il l'a été.
    Et puis voilà que j'apprends par Réseau Social qu'un livre nouveau, écrit par une nouvelle venue chez les auteurs maison, va être publié. Je regarde dans mes archives, et je constate que le texte, je l'avais jugé mauvais.
    Donc ils n'ont pas tenu compte de mon avis, ils sont passé dessus sans m'en parler, pas de communication, rien, pas un mot.
    Evidemment j'ai coupé les ponts sans explication, pas la peine d'en donner, eux ils vont dire " il est vexé ", quelque chose comme ça. Moi c'est juste que si on ne communique pas avec moi après deux ans de travail sérieux de ma part c'est que la gentillesse, la bienveillance, n'y sont pas, il y a comme de l'hypocrisie dans l'air, soit on voulait que je parte et on ne me le disait pas, en tous cas j'ai nagé dans le silence, l'omerta, et tout à coup : BOUM. Aucune tentative de leur part pour contacter ma femme, par exemple et lui faire part de leurs interrogations, je crois que je leur ai rendu service en les quittant sans rien dire. De toutes façons ils m'auraient répondu des trucs vexants et ça m'aurait une fois de plus blessé.
    Encore un renvoi, encore un abandon, je les collectionne malgré ma bonne volonté.  " Un effacement " (  190 )


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  • Ce qui me ronge, c’est que depuis que la belle-famille et le fils de ma femme ont décidé qu’elle ne reverrait plus sa petite-fille, et bien rien ne bouge plus.

    Ma femme ne veut pas passer par la justice, elle met en avant ses «  sentiments «  pour son fils.

    Pour ma part je suis opposé à cette façon de voir, car son fils, de son côté, a piétiné gravement les sentiments de sa mère, et en plus il a essayé de me discréditer secrètement à ses yeux en tenant des propos diffamatoires par message privé, croyant que je resterais dans l’ignorance de ces calomnies.

    Pour moi il restera à tout jamais un gros menteur et un manipulateur pervers. Car envoyer une photo de la petite fille de dos, c’est pervers. Essayer de discréditer un mari auprès de son épouse dans le dos du mari, c’est pervers. Punir sa mère parce qu’elle n’a pas voulu trahir son mari c’est pervers.

    Je reproche à ma femme de rester immobile, en quasi léthargie, et d’affirmer qu’elle aimait la petite fille ( ce qui est, dans un sens, vrai ) mais sans jamais rien faire pour la revoir.

    Si elle l’aimait tant que ça, elle aurait mis de côté ses «  sentiments «  pour cet ingrat de fils et elle aurait agi.
    Moi je suis tout seul rejeté par les uns, et pas soutenu activement pour ce qui est de ma femme. Elle souffre de la situation, se referme comme une huître et communique peu.
    J’essaie de lui faire comprendre qu’il faudrait agir mais j’ai tenu cent discours sur ce sujet et rien  n’y fait.
    Moi je suis un combatif et elle est une résignée.
    " Un effacement " (  191 )


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  • Moi je suis triste de voir qu'un jeune adulte qui a été choyé par sa mère toute seule pendant vingt cinq ans, lui envoie des messages pleins de méchancetés injustifiées et la fait pleurer. Je suis triste et en colère, car c'est de ma femme qu'il s'agit.
    Y'en a qui ont de la chance que je sois non-violent mais ce n'est pas une raison pour s'attaquer à une personne plus fragile, surtout quand il s'agit d'une mère et grand-mère exemplaire et gentille, si j'étais féroce et violent, ces mêmes personnes n'oseraient pas. Avoir du coeur, des sentiments, de l'humanité, ça n'est pas une honte .
    Va falloir que certains se souviennent de ce qu'ils doivent à ceux qui les ont fait grandir et ne restent pas du côté obscur de leur faiblesse et de leur immaturité..

    " Un effacement " (  192  )


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  • Me suis éveillé avec un moral complètement dans les chaussettes, je venais de faire un cauchemar mais pas un de ces cauchemars à scénario, juste un cauchemar qui laisse une empreinte terriblement dramatique et qui fait déprimer lorsqu'on reprend pied sur la conscience.
    C'était comme des masses semi liquides qui s'entrelaçaient : du marron, du noir, du gris.

    Une horreur.
    J'étais désespéré en ouvrant les yeux. Je me suis dit :
    " - Je ne pourrai plus jamais supporter cette vie-là... "

    Et j'avais envie de pleurer, il m'a fallu un grand effort pour me résigner à me lever, à me tenir debout. Je n'avais plus d'existence à accomplir.

    Puis cela a été mieux lorsque je me suis dit que le cauchemar n'était pas ma vie, que cela irait mieux en avançant dans la réalité qui est mienne, même si on ne saurait m'envier de supporter tout cela.
     " Un effacement " ( 193 )


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  • Parfois j'ai des moments de paix, comme si j'avais construit une sorte d'univers intérieur, à force de vivre tout ça, univers qui me permet d'aller de l'avant, de traverser tout ça.
    J'ai toujours envie de savoir ce qui va se passer après.
    Une espèce de vitalité qui fera qu'un jour peut-être que ces gens dont la gentillesse envers moi est éteinte, ces gens qui m'ont fait et qui me font beaucoup de mal, vont souffrir à leur tour, car leurs propres misères les attendent, tandis que moi je serai en train de jouir d'une vie meilleure que celle que je vis aujourd'hui, meilleure que la leur. 
    Je me plonge dans des séries qu'Ingrid aimait regarder avec moi ou qu'elle aurait appréciées.
    " Un effacement " (  194  )


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  • "....Quand j'en ai eu assez de me voir accablé par tous ces gens qui m'emmerdaient du matin au soir, je suis sorti de leur monde et je me suis retrouvé comme dans une rue noire et vide, sous la pluie des regrets.
    Il m'avait fallu me décider entre la situation de me faire dévorer, déchirer dans le confort illusoire d'une famille et la liberté glacée de la solitude choisie...."
    " Un effacement " ( 195  )


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  • Un goût de carton sur ma vie ce soir, une espèce d'impression que plus rien ne vaut la peine que je continue à vivre, c'est très désagréable, mais bon, ça va revenir.
    C'est de voir ma femme triste comme ça qui me rend malade, elle tricote des habits pour des poupées Barbie, j'ai peur qu'elle ne fasse une sorte de dépression " blanche ", c'est à dire que ça lui ferait faire des trucs un peu idiots comme ça mais qu'elle nierait que quelque chose ne va pas.
    Je m'inquiète. Elle a écrit une sorte de mail à son fils, elle souffre énormément, elle en  dit moins que moi sur sa souffrance mais justement il faut se méfier de ce qui est souterrain...
    Moi il faut que je me ressaisisse, il faut que je me reboost, que je me retrouve des raisons de vivre, que j'agisse.
    Je pense de plus en plus à une avocate, j'y mets de l'espoir.
    Allez petit, demain est un autre jour....
    Alors que j'écrivais cela, j'ai pris contact avec une avocate, mais j'ai commencé par lui demander s'il y avait facilité à se garer pour me rendre à un rendez-vous.
    " Un effacement " (  196  )


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  • Voilà la belle fille de ma femme qui s'attaque à elle par mails.
    Elle lui dit qu'elle devient parano et qu'elle est sous mon influence.
    Ils commencent à dépasser les limites.
    J'ai envoyé un message sonore où je leur dis leur fait.
    Evidemment ils se moqueront de mon message, tout est permis à leurs yeux.
    La situation qu'ils ont installée ne semble pas s'arranger.
    Ils font même en sorte que ça s'aggrave, j'ignore pourquoi.
    Ils semblent me tenir responsable des mésententes, ils parlent de moi comme d'un monstre insupportable.

    En fait je commence à rêver de ne plus être rien, de ne plus rien désirer, de ne rien avoir vécu, je voudrais me transformer en Blanc Esprit.
    Le Blanc Esprit, c'est un concept que je suis en train de laisser naître, résultat de toutes ces souffrances.

    " Un effacement " (  197  )


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