Evidemment que cela me redonne des insomnies, ce cauchemar en filigrane, celui de l'homme qui n'a plus d'enfants, celui de l'homme trahi par ses enfants devenus adultes.

Adultes en apparence car ne plus vouloir m'adresser la parole, m'ignorer, faire comme si je n'avais jamais existé, c'est la conséquence d'une immaturité pathologique.

Il n'empêche que je suis si triste de cette brûlure permanente, cette torture qui m'est imposée sans que j'en connaisse la raison ou les raisons. Il n'y a pas de raison, pas de vraie raison, que des fausses raisons, que des folies.

Moi je suis un innocent.

En fait le cafard m’attaque chaque année à l’approche du 21 septembre, forcément c’est la date anniversaire de la mort d’Ingrid et insidieusement je suis dévoré par une tristesse sourde. Certaines années c’est peu, d’autres années c’est rude, cette année c’est rude car j’ai été blessé très récemment par ces médisances des beaux parents du fils de ma femme, et cela m’a donc mis en mauvaise condition pour affronter cette date.

C'est toujours étrangement difficile de passer l'anniversaire de la mort d'Ingrid.
Les années qui passent n'en atténuent en rien l'effet désagréable.
J'ai chagrin et j'ai même envie de pleurer toute la journée ce jour-là.
Peut-être que mon vieillissement accentue cette peine.

Je suis tombé par hasard sur une correspondance FB entre ma femme et son fils.
Ce dernier essaie de convaincre sa mère que je me serais " mal tenu " lors du déjeuner d'anniversaire de sa petite fille.
Or, c'est tout le contraire qui s'est produit : ses beaux parents se sont montrés désagréables, et puis dès que nous sommes partis ils ont commencé à faire de la calomnie, s'inventant d'avoir été soi-disant " choqués " mais par quoi ? Je n'ai rien dit qui ait pu choquer qui que ce soit de normal.
En fait ces gens sont aigris par leur vie, ils ne sont pas très intellos et ne peuvent pas appréhender qu'on ne porte pas de masque.
Moi je suis gentil et je l'ai été au déjeuner. Les méchants, les " limités ", ce sont eux, ils sont intolérants et une fois de plus j'en fais les frais.
Toutes ces choses stupides qui se disent à mon sujet derrière mon dos... Quelle méchanceté que tout ça !

Le fils de ma femme s'enferre dans le problème créé par ses beaux parents.
Il a écrit à sa mère que cela faisait dix ans qu'il tentait de me supporter mais que le déjeuner d'anniversaire avait été " la fois de trop ".
C'est kafkaïen, cet homme a toujours été content de me voir, il me trouvait sympathique, plein de petits détails en témoignent, comment peut-on tout à coup virer la cutie comme il vient de le faire ?
Il a écrit qu'il avait fait semblant de me trouver sympathique pour " sauver une relation mère-enfant ", mais qu'il n'en pouvait plus, et.c...
Ces histoires sont choquantes, insupportables, surréalistes.
Ce que j'en déduis ( à qui profite le crime ? ) c'est que ses beaux-parents ne supportent pas de partager la grand parentalité avec la petite fille ( dont ma femme est donc également grand mère ), ils nourrissent une sorte de jalousie qu'ils ne surmontent pas, et comme ils participent à l'achat de la maison des deux jeunes parents, ils ont un pouvoir sur eux et donc même sur le fils de ma femme, qui fait semblant d'être de leur avis me concernant.
Le résultat est qu'il semble que tous quatre aient décidé de priver, en punition, la petite fille ( deux ans ) de sa grand-mère ( ma femme ), puisqu'elle continue à rester unie avec moi contre leurs attaques sur ma personne. ( Dont je n'ai que les échos, rien de direct ne m'ayant été adressé ).
Encore une histoire à la con dont je fais les frais.

Je dors très mal depuis l'attaque des beaux parents du fils de ma femme.

Il a essayé de me dégommer à ses yeux derrière mon dos. Il dit " C'était la goutte qui a fait déborder le vase ", il dit " Scott ne peut pas concevoir cette réalité ", en fait il essaie de baratiner sa mère pour qu'elle me croie idiot.

Mais ça n'a pas fonctionné, car elle l'envoie sur les roses. Elle l'a dénoncé publiquement sur FB et du coup ça les a drôlement emmerdés. Mais bizarrement, moi qui ai fait l'objet d'une campagne de dénigrement familial, je suis oublié depuis le début, j'ai juste servi de défoulatoir bizarrement.
Personne n'est venu me parler franchement, face à face.

Le fils a essayé encore une fois hier de provoquer une rencontre duelle entre lui et sa mère, en essayant de faire vibrer la corde sensible : " Parce que tu es ma mère ", et moi je suis rien du tout ? C'est quoi ces gens qui m'utilisent pour m'insulter et ensuite font comme si j'étais mort ?

Je ne dors plus beaucoup, je suis fatigué, épuisé. Heureusement, mon film en train, le docu sur l'ostracisme des " différents " et ma musique sont en route. Ca avance. Mais qu'est ce que j'aurai souffert de cette histoire !

Il est bien dommage que ma fille cadette soit aussi glaciale, aussi peu communicative et aussi dénuée de marques d'affection envers moi.
La maladie lui a tué tout cela.
Je crains pour son avenir.

Ma fille cadette a donc passé quelques jours chez nous avec ses deux enfants .
Elle s'est montrée odieuse, monstrueuse, elle n'avait pas le contrôle d'elle-même et faisait comme si nous n'étions pas là.
Elle est impulsive, agressive, elle ne témoigne plus d'aucune affection envers moi.
J'étais très triste car cela me fait chagrin, je crains pour sa vie.
Elle dégringole, se prépare de gros soucis financiers ( elle ne paie pas la pension qu'elle doit à son ex ), de gros soucis affectifs ( elle repousse des amants, elle se fait harceler... ).
Quant à moi j'ai trop souffert des méchancetés qu'elle m'envoie à tout moment à la figure pour redonner dans sa fréquentation. Je crois que je vais devoir m'habituer à l'ignorer, comme j'ai du m'habituer à cela avec sa soeur ainée, qui m'a oublié et tenu comme mort depuis un an.
Le fils de ma femme, qui est leur cousin germain, continue à la priver de voir sa petite fille, ils sont tous devenus fous, ils sont originaires d'une même famille, une famille où les tares étaient nombreuses depuis des générations et où la bi-polarité, l'alcoolisme ont fait des ravages. Je crois malheureusement que personne de cette famille n'échappe à la déviance, voire à la folie, cela semble s'aggraver à partir de la trentaine.
Moi cela me fait changer. J'évolue, je le sens, malgré moi, je me demande vers quoi.
Ma personnalité va muter. J'ai perdu des dizaines d'années à élever ces gamines, à les fréquenter, j'ai perdu du temps, je n'aurais jamais du les faire naître, surtout pas avec leur folle de mère, me voilà bien récompensé.
Je suis comme un joueur qui avait misé une très grosse somme au casino et qui ressort les poches vides. J'ai tout perdu. Je me suis trompé d'épouse dès le début.

" ... Il se demandait parfois où il allait puiser ce courage qu'il lui fallait pour supporter l'idée que sa fille était gravement malade, qu'il craignait donc un drame pour l'année 2018, avec en plus de ce chagrin-là des maltraitances familiales à base de calomnies à son encontre tout à fait malvenues et stupides, qui en rajoutaient à la nécessité de se battre contre le cafard. Il souffrait de voir sa femme privée de sa petite fille par le caprice de gens animés de méchanceté à son égard. Elle ne disait rien à ce sujet mais il devinait qu'elle avait le coeur lourd. Il avait tellement supporté sur des décennies qu'il savait que là encore il supporterait tout ça . Mais il se disait que c'était pas facile... "

Ces imbéciles qui nous ont blessés et emmerdés depuis plus d'un mois ( ils ont donc déclaré que je m'étais mal tenu pendant un déjeuner d'anniversaire, ce qui est bien entendu faux ), ils privent ma femme de voir sa petite fille depuis ce temps-là.
Son fils essaie de l'attirer à une discussion duelle uniquement ( dont je serais exclu ) mais ma femme tient bon, elle ne veut pas être dissociée de moi, d'autant plus que j'ai été utilisé comme point de départ pour inventer cette histoire sordide et stupide.
Elle m'a annoncé son intention de jeter le bébé avec l'eau du bain.
Tout cela est très triste.