• " Un effacement " ( 120 )

    Suis en train de méditer longuement.
    Je me suis aperçu que l'étude du cornet à piston m'avait ramené au jazz, et que le jazz avait précédé tout ce que je dois oublier désormais, pour ne pas souffrir.
    C'est comme si je faisais marche arrière, précautionneusement, afin de repartir sur une route toute neuve, n'ayant pas le choix.
    Je sens bien qu'à part ma femme il ne reste plus personne avec qui relationner de façon satisfaisante et profonde.
    Son fils s'est grillé en montrant sa totale indifférence au drame qu'on me fait vivre, participant à l'histoire de ce drame du mauvais côté, tout en faisant semblant d'être neutre.
    Les filles ne me connaissent plus.
    Ma famille d'origine, il y a longtemps que plus personne ne me fréquentait.
    Donc je n'ai qu'une seule personne sur cette planète.
    Mes amis fidèles se comptent sur les doigts d'une main et encore ils ne me comprennent pas complètment, ils sont juste humains et chaleureux, c'est déjà pas mal.
    Cela voudra dire que : je n'aurai jamais eu de filles, je n'aurai jamais connu les gens qui m'ont abandonné ou rejeté ou oublié ( tout à la fois ).
    Cela veut dire que désormais je suis ouvert à toute rencontre qui s'harmoniserait avec mon projet de vie neuve.
    " Un effacement "  (  120  )

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