• " Un effacement " ( 132 )

    Nous avons à la maison les deux enfants de ma fille cadette, celle qui ne me parle plus et fait comme si j’étais mort, sans raison que je connaisse.

    C'est leur père qui nous les a confiés pour quelques jours pendant leurs vacances scolaires.
    Pour que ces enfants puissent parler à leur mère, je fais son numéro et passe le téléphone aux enfants qui bavardent avec elle.
    Elle doit s’imaginer que ce tout cela est normal.
    Elle n’appelle pas parce qu’il faut bien jouer le jeu de m’ignorer, à fond, ne jamais le remettre en cause, pour ne pas dévoiler qu’à part la cruauté ou la maladie, rien n’oblige à cette attitude radicale et bizarre.

    " Un effacement "  ( 132 )

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