• " Un effacement " ( 152 )

    Bien, alors je joue du ragtime avec un cornet à pistons, je me complaît dans des sonorités vieillottes, dignes des orchestres pour les bals champêtres des années 1900.
    Je joue sur un vieux cornet Gautrot-Marquet de 1884, qui a été restauré et remis en état de jeu par un luthier antiquaire.
    C'est le chemin que j'ai choisi pour échapper à cet enfer, cette route de feu et de sang sur laquelle mes deux filles m'ont poussé.

    La musique m'a sauvé de cet immense chagrin. L'immense chagrin est resté mais il est tapi et contraint, comme le VIH reste dominé par les thérapies.

    Ainsi je suis sans espoir mais j'ai la musique." Un effacement "  (  152  )

    « " Un effacement " ( 151 )" Un effacement " ( 153 ) »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :