• " Un effacement " ( 170 )

    Pas simple de garder le moral lorsqu'on a été abandonné par tant de monde. Je suis sur un chemin, en ce moment, qui se dirige vers le vide mental, ne penser à rien, ne se souvenir de rien pour ne pas souffrir. Mais en même temps pas trop envie de m'inventer une fausse mort cérébrale.
    La souffrance vient de la connaissance, la mienne vient de la connaissance que j'ai encore du passé et des gens auxquels je tenais. Pourquoi donc m'ont-ils abandonné ?
    Je repense à ces mots du Jésus qui disait : " Père ? Pourquoi m'as tu abandonné ? "
    C'est dans cette souffrance que j'ai envie de crier : " Ingrid ? Pourquoi m'as tu abandonné ? "
    Rien  ne sort solutionné de ces états d'esprit-là mais ils y sont. Ils existent.
    Le coup porté récemment par ces idiots familiaux a bien entendu redonné de la vigueur à ma mélancolie.
    Je dois me trouver un chemin praticable et qui m'emmènera loin de tout ça.
    Je vais me mettre en attente, un signe va m'indiquer la direction à prendre. Cette fois sera la bonne. Je n'ai plus qu'à attendre que quelque chose se manifeste.
    Au plus profond du désespoir, c'est là que j'avais rencontré Ingrid.
    " Un effacement " ( 170 )

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