• " Un effacement " ( 188 )

    J’ai examiné bénévolement presque trois cent manuscrits pour une maison d’édition.
    Jusque-là je croyais qu’ils me faisaient confiance, lorsque je leur déconseillais d’éditer tel ou tel texte.
    Or, j’ai appris, sans être prévenu, qu’ils éditent un des textes refusés par moi,  sans aucune discussion avec moi ni même me consulter ou m’expliquer pourquoi EUX ils pensent que ce texte leur convient.
    Révulsé une fois de plus par cette absence de communication, par cette omerta, par ce silence, pour la première fois de ma vie j’ai pris congé sans aucune explication. J’ai bloqué sur Facebook tous ceux qui avaient rapport avec cette maison d’édition, et j’ai «  disparu dans la nature « , comme on fait beaucoup de gens avec moi depuis longtemps.
    On finit pas faire comme ceux qui nous ont fait souffrir.
    Je suis très étonné d’avoir pris congé sans explication mais après tout, je comptais pour rien dans ces histoires, je m’étais accordé une importance que je  n’ai jamais eue, si ce n’est en imagination. On m’a «  laissé croire «  que j’avais ma place.

     " Un effacement "  (  188  )

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