• " Un effacement " ( 190 )

    Deux ans que j'examinais bénévolement des manuscrits pour une maison d'édition.
    Ils semblaient me faire confiance, évidemment ils avaient tenu leur distance, malgré mes " approches ".
    J'ai ainsi examiné près de trois cent manuscrits, tous plus mauvais les uns que les autres.
    Jusqu'ici je n'en avais repéré qu'un qui soit digne d'être édité, et il l'a été.
    Et puis voilà que j'apprends par Réseau Social qu'un livre nouveau, écrit par une nouvelle venue chez les auteurs maison, va être publié. Je regarde dans mes archives, et je constate que le texte, je l'avais jugé mauvais.
    Donc ils n'ont pas tenu compte de mon avis, ils sont passé dessus sans m'en parler, pas de communication, rien, pas un mot.
    Evidemment j'ai coupé les ponts sans explication, pas la peine d'en donner, eux ils vont dire " il est vexé ", quelque chose comme ça. Moi c'est juste que si on ne communique pas avec moi après deux ans de travail sérieux de ma part c'est que la gentillesse, la bienveillance, n'y sont pas, il y a comme de l'hypocrisie dans l'air, soit on voulait que je parte et on ne me le disait pas, en tous cas j'ai nagé dans le silence, l'omerta, et tout à coup : BOUM. Aucune tentative de leur part pour contacter ma femme, par exemple et lui faire part de leurs interrogations, je crois que je leur ai rendu service en les quittant sans rien dire. De toutes façons ils m'auraient répondu des trucs vexants et ça m'aurait une fois de plus blessé.
    Encore un renvoi, encore un abandon, je les collectionne malgré ma bonne volonté.  " Un effacement " (  190 )

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