Je me rends compte que l'on part toujours de la souffrance de l'autre, lorqu'il se confronte à moi, jamais de la mienne.
Je suis obligé de faire un effort pour me rappeler que ma souffrance à moi doit être prise en compte.

J'ai perdu ma compagne. Mes filles me méprisent.

C'est cela ma souffrance et je ne veux plus qu 'on l'oublie, je ne veux plus que l'on  parle ou que l'on prenne en considération la souffrance des autres, avant la mienne.

Cela ne m'a pas donné satisfaction que de penser aux autres avant moi-même, il n'y a pas eu retour, cela aura été considéré comme un du. Désormais je pense surtout à moi car personne ne le fera, sinon.

L'isolement dans lequel on m'aura placé me le commande.