• " Un effacement " ( 96 )

    Bien sûr je ne m'y ferai jamais à cet état d'homme qui a perdu l'affection de ses filles sans savoir pourquoi.
    Elles ont fait un tel vide de silence que c'est comme si j'étais mort pour elles ou qu'elles sont mortes pour moi.
    Quel gâchis ! J'en ai parfois la sale idée de regretter de les avoir faites, de les avoir choyées, élevées, je suis dans leur poubelle.
    Elles ont fait de moi une merde parentale de façon si injuste.
    Mes nuits sont entrecoupées de ce cauchemar éveillé.
    Parfois je suis en tel désarroi que je les traite carrément de salopes, de Soeurs Papin.
    J'ai envie parfois qu'elles soient punies.

    Evidemment j'ai souvent envie de pleurer bien sûr.

    Puis quand je retrouve mon calme je me dis " Ce sont deux filles malades et ça s'aggrave avec le temps ".
    Bon sang je n'aurai pas eu beaucoup de chance sur le plan " famille ".

    " Un effacement " (  96  )

     

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