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" Un efffacement " ( 122 )
Je lis un gros livre sur le goulag.
Ces analogies que mon inconscient me dicte, la situation des prisonniers déportés sans raison connue d'eux et qui me donne le sentiment d'être en terrain de connaissance...
On est dans " Le procès " de Kafka, en fait mes filles ont déporté mon affection pour eux, comme on faisait physiquement avec les Juifs, on les a soudain écartés de la vie à laquelle ils appartenaient, et il a bien fallu inventer des raisons pour justifier l'injustifiable.
L'humiliation morale, l'impression de perte de dignité, voilà ce que je partage avec tous les parias.
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