• Mercredi 6 janvier 2016 ( Vers 19h40 )

    Ma fille cadette elle m’adorait, c’était réciproque. Cela a duré jusqu'à son age adulte.

    Et puis voici que depuis la mort d’Ingrid elle a pris peu à peu des distances que je peux l’empêcher de placer entre nous.

    Une relation, si l’un des protagonistes n’en veut pas ou n’en veut plus, celui qui en souffre il n’y peut rien.

    Je la relance avec des sms, avec des mails, je commence à trouver qu’elle exagère : je lui ai tant apporté pendant deux décennies.

    Je sais que je ne lui ai rien fait qui justifie qu’elle m’oublie et me néglige à ce point.
    Et je répèterai cela jusqu’à la fin des temps.

    Les gens qu'on méprise de cette manière ressentent une espèce de culpabilité, ils cherchent : " Qu'ai je fait pour mériter cela ? " Ils voudraient se trouver une faute, pour avoir une raison de souffrir.

    Moi j'ai été gentil et affectueux, j'ai joué à fond mon rôle de papa, ignorant que ma récompense serait le vide, le néant.

    Si l'on ajoute à cela mon isolement actuel et mon deuil d'Ingrid, je suis servi plus que je n'aurais voulu, en chagrin.

    Terriblement injuste, cette ingratitude, ce nombrilisme, cette pauvreté affective.
    Je crains de me fâcher un jour.

    La colère succède à la peine, lorsqu'elle est causée par l'injustice.

    Mercredi 6  janvier  2016  ( Vers 19h40  )

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