• Mercredi 6 Mai 2015 ( Vers 22h )

    Je repense au réveil, par l’un de ces mystérieux chemins tortueux de la songerie,  à ces Hollandais amis de ma première belle-famille et dont le patriarche était obsédé sexuel. Mon ex femme le posait en « père spirituel « mais moi j’avais deviné qu’il lorgnait son cul tout en contrefaisant la saine affection d’ainé paternant.

    Il était père de famille, il avait le culte de la vaisselle à faire faire aux invités après le repas. Cela lui permettait de faire son caporal et de clamer bien fort :
    - Claude n'arrive pas à suivre le rythme ! allons, du nerf, mon garçon !
    Il me donnait toujours les assiettes à essuyer qu'il venait de laver nerveusement d'un coup de balayette énergique, son truc était de m'embarrasser en me donnant trop vite les assiettes et que je n'aie pas le temps de les essuyer correctement pour pouvoir saisir plus vite celles qu'il me jetait.

    Donc j'ai cessé de prendre ses assiettes et il en a fait tomber deux au sol, qui se sont cassées.
    Il faisait la gueule et il m'a désormais interdit de vaisselle. J'allais fumer un clope dehors tranquille pendant qu'il s'excitait avec ses invités soumis.

    J'ai décidé de ne plus jamais aller chez lui.

    Chez les gens il y a toujours une personne pour essayer de faire son patron à ménage et à vaisselle et qui se fait un plaisir de te montrer du doigt si tu es lent et paresseux...

    Je vois sur le net que parait un article sur « L’amour après soixante ans «.

    On dirait qu’à partir de soixante ans on est devenu une bête curieuse.

    Déjà qu’on est parfois puni par l’oubli que les autres ont de nous-mêmes.


    Ils font plein de choses, ceux que je connaissais et qui croyaient me connaitre et qui ne pensent pas à moi, de loin, et aussi parce qu’ils pensent à eux, seulement à eux j’imagine.
    Je sens que je n’ai pas trop de ressentiment car je me dis parfois qu’il ne doit pas être si simple d’être « eux «.
    Mais peut être auraient ils pu faire appel à moi pour leur donner des étincelles d’optimisme ou de plaisir à vivre ou des forces pour supporter ce qui fait mal.
    J’ai l’habitude de tout ça .
    J’ai vécu tout ça.
    Ca n’aura profité à personne.

    Qu’il fait bon ne rien faire,
    Libre de toute affaire,
    Libre de tous soucis,
    Et sur la mousse tendre
    Nonchalamment s’étendre,
    Ou demeurer assis ;

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