• " Un effacement " ( 37 )

    Parfois je me sens fatigué de tout ce manque de sentiments. J’ai déjà parlé de cela plusieurs fois, longuement, de façon ennuyeuse, page après page, dans le volume précédent qui concernait déjà Ingrid, « Ingrid absente ( pathologie d’un vide ) «.

    Un livre ne solutionne rien, il expose un problème, il raconte une histoire, mais rien n’y personne ne pourra en changer les mots écrits.

    Moi je suis comme Monsieur De Sainte-Colombe, je ne me remets pas de la mort de ma compagne et je travaille mon instrument dans l’isolement et la solitude imposées.

    L’idée de l’effacement de Monsieur De Sainte-Colombe ( telle qu’on la voit dans le film d’Alain Corneau ) est l’idée de mon effacement à moi.
    Et la musique m’a encore et toujours sauvé de la mort qui essaie de me tenter.

    Car je suis tellement fatigué par ce manque de sentiments et d’attentions.

     

    " Un effacement  "  ( 37 )

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